29 juin 2021. La filiale française du cigarettier britannique Imperial Brands, Seita, a publié un communiqué au sujet de l’étude 2020 de KPMG.
Selon le communiqué Seita : « Malgré plusieurs périodes de confinement et de couvre-feu, la part de tabac consommé en France et ne provenant pas du réseau des buralistes, reste stable à 30,4 % en 2020 (pour 30,1 % en 2019) ; la contrefaçon de cigarettes atteint 11,8 % de la consommation totale, soit une augmentation de plus de 600 % par rapport à 2019, équivalant à 6 milliards de cigarettes contrefaites sur le marché français. […] Après l’atteinte du paquet de 20 cigarettes dans le réseau des buralistes à 10 €, avec le taux de prévalence tabagique le plus élevé d’Europe (31,8 %) et la fermeture des frontières empêchant les achats frontaliers, l’intérêt économique du marché français pour les trafiquants n’a fait que croître. En 2020, près de 6 milliards des cigarettes consommées en France (sur un total de 50,83 milliards) étaient issues de la contrefaçon. Ces 6 milliards représentent 58 % du marché des cigarettes de contrefaçon en Europe, plaçant ainsi la France à la première place du podium. »
Hervé Natali, responsable des relations territoriales : « L’explosion des cigarettes de contrefaçon n’est malheureusement pas une surprise. Les trafiquants ont saisi l’opportunité d’alimenter le marché français, en proposant des produits contrefaits aux fumeurs qui habituellement s’approvisionnent de l’autre côté des frontières. Au-delà du risque à consommer des produits qui échappent à tout contrôle sanitaire, cette criminalisation du trafic de tabac, qui s’apparente à celui des stupéfiants, pourrait avoir les mêmes impacts sur la sécurité des Français ; sans parler des milliards d’euros de recettes fiscales non perçues par l’État. Le constat est simple : la trajectoire fiscale des trois dernières années a malheureusement poussé les fumeurs à sortir du réseau des buralistes, mais pas du tabac. »
Hervé Natali, responsable des relations territoriales