22 avril 2022. Un véritable scandale, qui trouverait son origine dans un vide juridique… Le tribunal correctionnel de Perpignan a relaxé en comparution immédiate un routier espagnol de 52 ans, avec seulement une amende de 1 000 €, pour avoir transporté le 21 mars 2022 environ 18 tonnes de tabac brut dans le cadre d’un trafic entre l’Espagne, la France et la Belgique. En effet, selon les juges, le tabac n’étant pas manufacturé, on ne peut juridiquement parler de trafic, même si aucun document n’autorisait le transport dudit tabac et que l’individu était un multirécidiviste du transport routier de drogues, ayant déjà été condamné en Espagne et en Italie successivement à trois ans, cinq mois et deux ans de prison.
Le routier délinquant est reparti libre… sans que les douaniers, qui avaient procédé à l’interpellation, puissent y faire quoi que ce soit. La contrefaçon de tabac a de beaux jours devant elle.