5 février 2024. La Fédération des buralistes d’Île-de-France (qui comprend également les départements de l’Oise et de la Seine-Maritime) a organisé une manifestation publique sur le thème de « Non au tabac de contrebande et de contrefaçon ». Dans un car, une cinquantaine de buralistes ont manifesté sur toute une série de points de vente illégaux de tabac en Île-de-France, en dénonçant les activités des revendeurs dans les stations de métro, RER, places publiques… dans des communes comme Le Kremlin-Bicêtre, Fontenay-sous-Bois ou Créteil (Val-de-Marne), Aubervilliers ou Bagnolet (Seine-Saint-Denis), Nanterre (Hauts-de-Seine), Argenteuil ou Villiers-le-Bel (Val-d’Oise)… La cible principale de cette colère des buralistes étant les paquets de 20 cigarettes vendus à la sauvette souvent à 5 €, voire moins.
Selon les propos de Philippe Alauze, président de la Fédération régionale (recueillis par le média Le Parisien) : « On veut mettre le focus sur ce qui se passe dans la région. Le marché parallèle illégal explose et les buralistes perdent jusqu’à 30, voire 40 % de chiffre d’affaires. Ça devient un vrai phénomène de société. »
Pour Georges Mothron, maire LR d’Argenteuil : « On se bat. Mais on n’arrive pas à faire cesser le trafic. Ils sont une cinquantaine, ils génèrent des squats, toute une délinquance. Une grosse partie sont des sans-papiers algériens. Il faut avoir le courage de les ramener dans leur pays. »
Le maire d'Argenteuil, Georges Mothron (deuxième en partant de la gauche) et le président Philippe Alauze qui est au micro. (© LP/Agnès Vives).