Vapotage

OFDT | « Le vapotage est quasi inexistant chez les personnes qui n’ont jamais expérimenté l’usage du tabac »

Il y a 8 heures, 28 minutes

30 mai 2025. L’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) a publié une étude sur le tabagisme et le vapotage en France en 2023, notamment, après celle diffusée en février 2020 sur les données 2018. L’usage quotidien chez les 18 à 75 ans est passé en six ans de 25,4% à 23,1% pour le tabac, ainsi que de 3,8% à 6,1% en vape (entre 2018 et 2023). Un vase communicant évident : l’un a perdu -2,3 points de consommateurs, l’autre a gagné +2,3 points. La nicotine n’est pas un produit dont le sevrage est facile et l’OFDT de préciser : « Le vapotage est quasi inexistant chez les personnes qui n’ont jamais expérimenté l’usage du tabac. »

Selon le rapport de l’OFDT : « Parmi les personnes âgées de 18 à 75 ans, 41,8% déclarent avoir déjà essayé la cigarette électronique en 2023, alors qu’elles n’étaient que 25,7 % en 2014, année de sa première estimation en France. Son utilisation au cours des 12 derniers mois concerne 8,3 % des 18-75 ans, dont près des trois quarts en ont un usage quotidien, soit 6,1%. Ces prévalences sont en augmentation quasi continue depuis 2017 avec cependant une inflexion entre 2018 et 2020 où les niveaux n’ont pas évolué. Le vapotage quotidien est légèrement plus fréquent chez les hommes (6,8%) que chez les femmes (5,4%). Il s’avère également plus fréquent chez les jeunes générations comparativement aux plus âgées, avec une prévalence de 8,7% parmi les 25-34 ans et de 2% parmi les 65-75 ans. Le vapotage est presque autant répandu parmi les fumeurs occasionnels (11,2%) que parmi les fumeurs quotidiens (9,1%). Parmi ces derniers, la prévalence du vapotage est moins élevée chez les fumeurs de plus de 10 cigarettes par jour par rapport aux “petits fumeurs” (respectivement 7% et 11,7%). Le vapotage est quasi inexistant chez les personnes qui n’ont jamais expérimenté l’usage du tabac. En revanche, la prévalence du vapotage quotidien est de 6,4% chez les personnes qui ont déjà expérimenté l’usage du tabac. »

Rappel : l’observatoire, financé par des subventions publiques françaises et européennes, a été créé en 1993 sous la forme d’un groupe d’intérêt public, pour permettre le recueil, l’analyse, la diffusion et la valorisation des données et des connaissances dans le domaine des addictions.

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