Même si nombre de civettes et d’aficionados regrettent les ruptures de stocks et les hausses de prix des cigares cubains, le fait-main se développe malgré tout en France, avec en corollaire la multiplication des lieux, des accessoires et des spiritueux d’accompagnement. Selon la plupart des fournisseurs de la filière du premium, la Covid est passée par là, avec un télé- travail qui donne plus de temps pour soi, en mode carpe diem. Les ventes de faits-main en France se développent essentiellement sur le hors Habanos, avec une multiplication des terroirs et des marques.
Au-delà des nouveautés et des meilleures ventes que présente en priorité la petite quinzaine de fournisseurs de cigares, les civettes doivent aussi prendre en compte les modules en fortes progressions et qui ne sont pas forcément placés dans le haut du classement (voir page 13). De plus en plus de lieux se convertissent : des buralistes qui proposent une offre humidifiée, y compris dans des communes de quelques milliers d’habitants comme à Biarritz et ses environs (voir page 31) et des restaurateurs deviennent Cigar’Friendly, ou bien vont jusqu’à présenter leur propre cave à cigares (voir page 38).
La diversité des accessoires fumeurs s’accroît aussi, comme on le constate avec les caves à cigares de voyage (voir page 24). De même, de plus en plus de spiritueux peuvent être proposés par les buralistes et bien au-delà des habi- tuelles eaux-de-vie françaises (cognac, armagnac...) avec des rhums des Antilles ou même des whiskies hexa- gonaux (voir page 26). Autant de pistes autour de l’art de vivre à la française.