28 mai. Suite à l’allocution du Premier ministre, Édouard Philippe, annonçant la seconde phase du déconfinement pour les cafés et restaurants, le Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration (GNI) a commenté ces décisions :
« Les cafés et les restaurants vont enfin pouvoir rouvrir après onze semaines de fermeture ordonnée par l’État. Le Premier ministre a annoncé que le mardi 2 juin, les cafés et les restaurants vont pouvoir rouvrir partout en France, avec plusieurs limites :
– Les cafés et les bars ne pourront pas reprendre à cette date une activité au comptoir, la consommation debout étant interdite.
– Les cafés et les restaurants situés dans les départements classés « orange » ne pourront ouvrir que leur seule terrasse, c’est-à-dire à Paris et dans les départements de la région Île-de-France (Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise, Val-de-Marne, Yvelines), ainsi qu’en Guyane et à Mayotte.
– Les hôtels vont pouvoir de nouveau accueillir et enfin restaurer leurs clients.
– Les discothèques, les salles de jeux, les casinos demeurent fermés pour les trois prochaines semaines encore.
– Le Premier ministre a indiqué les conditions sanitaires qui seront les nôtres, des conditions que nous avons élaborées avec le Gouvernement et qui ont été validées par le Conseil de défense. »
Didier Chenet, président du GNI :
« En un mois, de la fin mars à la fin avril, le nombre de professionnels ayant renoncé à rouvrir est passé de 11 % à 17 % sur près de 2 000 professionnels membres du GNI ayant accepté de répondre à notre enquête. Nous ignorons combien ils seront au final, là au début juin et demain à la fin de l’année. Mais il est notre devoir de continuer de nous battre. Ceux qui vont rouvrir se demandent avec quelles recettes ? La question taraude nos professionnels qui espèrent que la reprise sera au rendez-vous, même s’ils vont automatiquement souffrir d’une limitation de leur capacité d’accueil. La reprise s’annonce difficile pour les bistrots de quartier, les brasseries et leurs banquettes, les cafés de village, tous ces établissements, où l’activité au comptoir est temporairement interdite et qui ne disposent ni de grande salle ni même de terrasse. Les hôteliers, aussi, se posent la question de la concurrence des meublés de tourisme dont ils ignorent s’ils respecteront la réglementation et notamment un protocole sanitaire. »
Contact : www.gni-hcr.fr