23 juin 2022. La filiale française du cigarettier suisse Philip Morris International a publié un communiqué au sujet de l’étude 2021 de KPMG sur le marché parallèle du tabac dans l’Union européenne, le Royaume-Uni, la Norvège et la Suisse.
Selon le communiqué PMF : « En France, la part des marchés parallèles atteint le niveau record de 35,4 % avec 15,4 % pour la seule contrefaçon. Ces chiffres expliquent pourquoi la France conserve un taux de prévalence tabagique aussi élevé (25,5 %), malgré les règles antitabac les plus strictes d’Europe et une fiscalité sur les produits du tabac parmi les plus élevées de l’UE. […] Ainsi, 50 % d'augmentation des prix entre 2017 et 2020, ont entraîné un report quasi mécanique d’une partie des ventes légales vers les marchés parallèles qui sont passés de 24,6 % en 2017 à 35,4 % aujourd’hui. […] La contrefaçon constitue le principal facteur d’accélération du commerce illicite en France. Après une hausse massive entre 2019 et 2020 (+ 609 %, passant de 0,84 à 6 milliards de cigarettes), la tendance s’est poursuivie en 2021 avec une nouvelle hausse de 33 %. Cette situation fait de la France le pays numéro 1 en termes de contrefaçon de cigarettes, représentant ainsi 65 % de la contrefaçon au sein de l’UE. »
Selon Grégoire Verdeaux, senior vice-président External Affairs de Philip Morris International : « Les conclusions du rapport de KPMG devraient constituer un véritable signal d'alarme. Il est inquiétant de constater qu’en France, le fait d’instaurer des droits d'accises élevés sur les cigarettes, n’entraîne pas de baisse de la prévalence tabagique, mais une augmentation de la consommation de cigarettes contrefaites. En fait, en France, au cours des cinq dernières années, alors que le prix moyen d’un paquet de cigarettes chez le buraliste a augmenté de plus de la moitié, le nombre de fumeurs adultes n'a que très légèrement diminué. »
Grégoire Verdeaux, senior vice-président External Affairs de Philip Morris International
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