15 mai. Le tribunal de commerce de Paris a prononcé le redressement judiciaire de Presstalis avec poursuite d’activité, mais les magistrats ont aussi décidé de la liquidation judiciaire de deux filiales du logisticien : la SAD et la Soprocom, chargées de répartir les journaux et magazines. Ces filiales et leurs 512 salariés desservent près de 10 000 points de vente sur les 22 000 du territoire, d’Ajaccio à Lille en passant par Bordeaux, Toulouse, Rennes et Nancy.
En conséquence, le Syndicat du livre-CGT a bloqué de nombreux dépôts de presse en France. Presstalis n’est pas sauvée pour autant : la coopérative des quotidiens, dont l’offre (unique) a été retenue par le tribunal, doit encore convaincre des groupes de magazines de s’y joindre pour qu’elle soit viable.