Selon l’importateur en France des cigares cubains, Coprova, la situation dans l’île est très tendue au niveau de la production des Habanos (voir l’article, p. 19-21). À cela plusieurs raisons : les aléas climatiques, la Covid et le renforcement du blocus des États-Unis sur Cuba, qui rend plus difficiles les importations de fertilisants, pièces détachées et des divers produits pour les plantations de tabac et pour les fabriques de Habanos.
Rappelons que ces cigares cubains occupent plus de la moitié du marché du fait-main en France.
Toujours selon Coprova, les ruptures d’approvisionnements de vitoles Habanos pourraient perdurer en 2022. De quoi alimenter l’appétit de sa dizaine de concurrents. Beaucoup de civettes et de points de vente disposant de petites caves à cigares ont d’ores et déjà diversifié leur offre en matière de terroirs. Les malheurs de Cuba font le bonheur des autres pays producteurs, tels que la République dominicaine, le Nicaragua ou encore le Honduras...
Avec les fêtes d’année, les aficionados et leurs familles vont chercher à se procurer des pièces exceptionnelles en provenance généralement des Caraïbes pour d’éventuels cadeaux (p. 13).
Une demi-douzaine de fournisseurs proposent donc une petite trentaine de modules rares que beaucoup préfèrent réserver pour les grands événements, vu les prix à engager soit entre 15 et 40 €. Toujours dans ce contexte de Noël et du jour de l’an, sont également à prendre en compte les accessoires de luxe, tels que les briquets torche de S.T. Dupont (p. 22), ou encore les rhums (p. 24 et 26).