Roselyne Bachelot, ministre de la Culture
12 mai 2021. Le ministère de la Culture a publié un communiqué évoquant le doublement de l’Aide à la modernisation des marchands de presse, dont l’enveloppe globale passe de 6 à 12 M€ par an en 2021 et 2022. Cette aide porte sur les investissements d’informatisation et de rénovation des points de vente de la presse et sa nouvelle réforme relève les taux de soutien jusqu’à 80 % pour certaines dépenses, double les plafonds des aides et élargit les dépenses éligibles.
Selon Roselyne Bachelot, ministre de la Culture : « Dès le premier confinement, les diffuseurs de presse ont été classés parmi les commerces indispensables à la vie de la Nation, facilitant la diffusion de la presse auprès du public. Face à la double crise sanitaire et de la distribution, une aide d’urgence de 19 M€ a été mise en place pour accompagner les diffuseurs. Par ailleurs, dans le cadre de la procédure de liquidation judiciaire de la messagerie Presstalis, l’État s’est substitué aux éditeurs pour prendre en charge le versement des compléments de rémunération des diffuseurs spécialisés dus au titre du deuxième semestre 2019 et du premier semestre 2020 pour un montant total de 27,7 M€. […] L’Aide à la modernisation des diffuseurs permet depuis 2005 d’accompagner les investissements d’informatisation et de rénovation des points de vente de la presse, a permis depuis son lancement d’aider 11 646 diffuseurs, pour un montant total de 62 M€. La réforme mise en œuvre ce jour relève les taux de soutien jusqu’à 80 % pour certaines dépenses, double les plafonds des aides et élargit les dépenses éligibles pour deux ans. Dans le même temps, le montant de crédits alloués à cette aide passe de 6 à 12 M€ par an en 2021 et 2022. La réforme vise à renforcer l’attractivité des points de vente et à mieux répondre aux attentes des lecteurs par un véritable choc de modernisation. Entre 2020 et 2022, ce sont donc près de 77 M€ qui auront été consacrés au soutien aux diffuseurs. Ces sommes s’ajoutent à l’exonération de contribution économique territoriale (CET) compensée annuellement aux collectivités locales pour un montant de 5 M€. »