10 janvier 2022. La société High Society a publié un communiqué faisant le point sur l’arrêté publié le 31 décembre 2021 interdisant fleur et feuilles à base de CBD et sur la décision du Conseil constitutionnel du 7 janvier 2022 qui a notamment réaffirmé la définition d’un stupéfiant. Le fournisseur de cannabidiol a par ailleurs financé une étude qui a permis de recenser : « environ 1 800 les boutiques physiques implantées sur l’ensemble du territoire contre 400 il y a moins d’un an. » Cette enquête a également permis d’établir un classement des 20 plus grandes villes françaises pour le nombre de boutiques comptabilisées pour 1 000 habitants. Selon le communiqué d’High Society : « Des milliers d’emplois existants, mais également à venir au regard de l‘engouement du grand public pour le CBD, sont donc aujourd’hui menacés par l’interdiction de la commercialisation de la fleur de chanvre, qui représente jusqu’à 80 % du chiffre d’affaires des magasins dédiés. »
Enfin, High Society : « s’engage aux côtés de l’UPCBD (l'Union des professionnels du CBD) pour dénoncer cette politique abusive et injustifiée. Des recours sont prévus au travers : d’un référé-liberté pour militer en faveur de la liberté d’entreprendre ; un recours en annulation car l’arrêté n’a aucune base légale et endigue des commerces… Ce recours en annulation a été présenté devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Enfin, un recours en suspension : devant toutes les données qui ont été fournies auprès des institutions compétentes, nous demandons la suspension du nouvel arrêté le temps qu’elles soient étudiées. »
Classement des 20 plus grandes villes françaises par rapport au nombre de boutiques comptabilisées pour 1 000 habitants
Lire le communiqué
En savoir plus sur High Society