11 février 2022. Dans le cadre de la révision en 2023 de la directive tabac, qui comprend actuellement le vapotage en simple produit connexe, la Commission européenne a souhaité entendre dans le cadre d’un colloque des associations de vapoteurs, telles que Sovape et l’Ethra (European Tobacco Harm Reduction Advocates). Une discussion qui devrait alimenter la réflexion des dirigeants européens sur le fait d’intégrer ou non la vape dans la prochaine directive.
Nathalie Dunand, présidente de Sovape : « Nous n’avons aucun lien avec l’industrie du tabac ni de la pharmaceutique. Merci de nous avoir invités à cette réunion, même si nous n’en comprenons pas bien les objectifs. Les décisions de taxer le vapotage et d’interdire des arômes semblent avoir été déjà prises sans en évaluer l’impact ni prendre en compte les recommandations des utilisateurs. […] Notre association est composée d’anciens fumeurs qui, comme beaucoup d’autres, ont pu arrêter de fumer grâce à la vape. Nous avons été enthousiasmés par la facilité d’arrêter de fumer avec ce produit et nous avons voulu partager avec d’autres l’espoir et la libération que représente la sortie du tabagisme. […] Les décisions prévisibles annoncées lors des Rencontres européennes de l’Inca [Institut national du cancer, NDLR] la semaine dernière vont enterrer le vapotage légal comme outil de réduction des risques du tabagisme. L’énorme déception du public, dont nous nous faisons l’écho ici, mine la confiance dans les autorités sanitaires et dans l’Union européenne. Actuellement, les approches de réduction des risques en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni avec le vapotage ou en Norvège et en Suède avec le snus sont de grandes réussites de santé publique. Il est malheureux que la Commission européenne ait décidé a priori de les ignorer. »
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