11 novembre 2024. L’agence gouvernementale Santé publique France a publié un communiqué intitulé « Évaluation sanitaire et économique de Mois sans tabac : un retour sur investissement positif ». Cet organisme organise depuis 2016 le fameux « Mois sans tabac » du 1er au 30 novembre chaque année, afin d’inciter « les fumeurs à arrêter de fumer ».
Selon le communiqué, l’opération annuelle permet « d’économiser en moyenne 94 millions d’euros par an en dépenses de santé, et d’augmenter l’emploi et la productivité du travail de 2 800 équivalents temps plein par an pour une valeur estimée à 85 millions d’euros : contre un coût moyen annuel de Mois sans tabac de 12,5 millions d’euros sur la période 2016-2021. En conclusion, le retour sur investissement de l’opération Mois sans tabac est largement favorable, de l’ordre de 7 euros économisés en dépenses de santé pour 1 euro investi. Ces résultats incitent à poursuivre le déploiement de cette importante opération de santé publique. »
D’un point de vue purement médical, « avec un scénario où le Mois sans tabac est mis en œuvre chaque année sur la période 2023-2050… La campagne Mois sans tabac permettrait d’éviter à l’horizon 2050 : 241 000 cas d’infections respiratoires basses, 210 000 cas de troubles musculo-squelettiques, 44 000 cas de bronchopneumopathies chroniques obstructives, 28 000 cas de cancers imputables au tabac, 18 000 cas de maladies cardiovasculaires, 8 000 cas de démences et 4 000 cas de diabètes. Elle permettrait de gagner 107 000 années de vie et 149 000 années de vie corrigées de l’incapacité ».
Santé publique France est l’agence qui a pris la suite de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) en 2016.
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