23 juin 2020. Les membres de l’ANJ se sont réunis le 23 juin pour la première fois autour de la présidente, Isabelle Falque-Pierrotin. Cette première séance du collège de l’ANJ a marqué le lancement du nouveau régulateur désormais compétent sur tous les segments du marché des jeux d’argent et de hasard (et donc également sur la FDJ et le PMU).
La veille de cette première réunion, l’Autorité nationale des jeux a publié le communiqué suivant : « La loi Pacte et l’ordonnance du 2 octobre 2019 réformant la régulation des jeux d’argent a mis en place la nouvelle autorité de régulation des jeux (ANJ). Elle succède à l’ARJEL avec un territoire de régulation considérablement élargi et des pouvoirs renforcés. L’ANJ est désormais compétente sur toutes les composantes du marché des jeux d’argent : les jeux en ligne que l’ARJEL régulait, comme les paris sportifs et hippiques et le poker proposés par les 14 opérateurs agréés ; tous les jeux de la Française des jeux ou du PMU vendus en points de vente physiques ou en ligne ; les 228 hippodromes ; les 202 casinos, sauf pour les questions de lutte contre le blanchiment et de l’intégrité de l’offre des jeux, qui restent sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur. Alors que l’ARJEL régulait 11 % du secteur des jeux d’argent et de hasard, l’ANJ en régule désormais 78 %, ce qui représente un marché de plus de 50 milliards d’euros de mises. Les bases d’une régulation unifiée sont donc posées pour disposer d’une politique globale du jeu d’argent en France, sous le contrôle de l’ANJ. Elle pourra mettre en œuvre une boîte à outils complète comprenant des actions préventives, prescriptives, de contrôle, voire de sanction sur l’ensemble du secteur des jeux d’argent. Les missions de l’ANJ s’articulent autour de quatre objectifs : prévenir le jeu excessif et assurer la protection des mineurs ; assurer l’intégrité des opérations de jeu ; prévenir les activités frauduleuses ou criminelles ; et veiller à l’équilibre entre les différentes filières de jeu. »
Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de l’ANJ : « L’ANJ n’est pas une ARJEL élargie, c’est un projet nouveau qui nécessite de repenser la régulation. Elle doit adapter son intervention à des opérateurs sous droits exclusifs (FDJ et PMU) et à des joueurs qui jouent en majorité de façon anonyme en points de vente. Je souhaite mettre en place une régulation qui combine accompagnement et contrôle, dans le but de mieux servir et protéger les joueurs. »
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Vidéo : 3 questions à Isabelle FALQUE PIERROTIN, Présidente de l'Autorité Nationale des Jeux