19 avril. Le directeur général du Pari mutuel urbain, Cyril Linette, a expliqué au micro de RTL les conséquences de l’arrêt des courses hippiques : « On réussit à maintenir une offre de paris hippiques sur Internet à base de courses étrangères, parce qu’il y a encore quelques pays où des courses sont organisées, les Suédois par exemple en Europe. On a aussi une toute petite activité de paris sportifs et un peu de poker. Mais ce qu’on peut dire : c’est que le PMU a perdu 90 % de son chiffre d’affaires quotidien et que 95 % des collaborateurs du PMU sont au chômage partiel. » Dans une autre interview, Cyril Linette a évoqué l’éventuelle reprise des courses hippiques : « Ce sont les sociétés de courses du trot et du galop qui s’en occupent. Je pense qu’il y a une possibilité pour le faire assez rapidement, peut-être en sortie de confinement, parce qu’un hippodrome est un espace très vaste, avec assez peu de contacts entre les sportifs – quand ils courent, ils ne se touchent pas –, il n’y a pas besoin d’avoir énormément de personnes présentes sur le lieu. »
Enfin, le GIE a revu ses prévisions pour 2020, en ramenant le résultat net attendu auparavant à 770 millions d’euros, en deçà de 500 millions, soit un retour de dix-sept ans en arrière.