Olivier Partouche, directeur général de Republic Technologies
7 juillet 2021. La société Republic Technologies a publié un communiqué en mettant en avant sa technologie du filtre biodégradable, qui s’oppose selon elle aux « mégots de cigarettes manufacturées [qui] sont composés d’acétate de cellulose ; une forme de plastique qui va mettre plus de 10 ans pour se dégrader. » Le fabricant de Perpignan, après l’investissement de plusieurs millions d’euros en R&D, affiche un objectif à trois ans, celui d’« d’atteindre la moitié de sa production totale de filtres avec des produits sans aucun composant plastique, et son ambition est d’inciter toute la filière à s’engager dans une démarche d’éco-conception ».
Selon le communiqué de Republic Technologies, son filtre biodégradable est « une solution vertueuse dont la pérennité est aujourd’hui mise à mal par l’iniquité provoquée par la naissance de l’éco-organisme Alcome, pour lequel l’industrie du tabac et les pouvoirs publics semblent avoir fait cause commune au détriment de Republic Technologies et plus largement de l’environnement ».
Olivier Partouche, directeur général de Republic Technologies : « Nos filtres sont plus légers que ceux utilisés par les fabricants de tabac pour leurs cigarettes, et leur taille est différente. L’enjeu qui se joue aujourd’hui est simple : les spécificités des acteurs industriels concernés doivent peser dans la balance de la contribution à l’éco-organisme, et amener à appliquer des modulations de taxation aux acteurs industriels. Aujourd’hui, la contribution de Republic Technologies, telle qu’elle a été calculée par Alcome, les Big Tobacco et le Gouvernement, est démesurée et entraînerait de facto l’arrêt de nos investissements R&D pour la production de produits sans plastique. Et cela ne va pas non plus encourager le développement de démarches écoresponsables comme la nôtre. »