Début septembre 2023. Si l’on décompose le chiffre d’affaires TTC enregistré par le principal logisticien du tabac en France, Logista, on constate qu’il se répartit en trois grandes parts : celle de l’État (droits de consommation et TVA), des 23 000 buralistes et de la vingtaine de fournisseurs. Ainsi l’État a récupéré 83,15 % (66,48 % + 16,67 %) du chiffre d’affaires en 2022, contre 83,08 % (66,41 % + 16,67 %) en 2021, soit + 0,07 point en un an. De leurs côtés, les débitants de tabac ont reçu 8,12 % du chiffre d’affaires en 2022, contre 8,03 % en 2021, soit + 0,09 point en un an. Enfin, les fournisseurs (PMI, BAT, JTI, Seita…) ont touché 8,73 % du chiffre d’affaires en 2022, contre 8,89 % en 2021, soit -0,16 point en un an.
Les fabricants-distributeurs sont donc les seuls à voir leur part baisser en 2022. Ce sont leurs revenus qui servent de variables d’ajustement, face à l’État qui augmente régulièrement ses prélèvements et les buralistes dont la remise tabac est fixe (qui ne représente qu’une partie de leurs revenus avec les différentes aides).
Rappelons que la part des buralistes sur le chiffre d’affaires TTC va poursuivre sa croissance en net : 8,10 % en 2022, 8,15 % depuis le 1er avril 2023, 8,25 % en 2024 et 8,35 % en 2025.