Roulé ou vendu au détail, le cigare fait main est très souvent une histoire de famille. À l’image des Plasencia (de père en fils au Nicaragua et au Honduras), qui travaillent notamment avec la franco-hondurienne Maya Selva (voir page 10) et la marque Capitol que distribue Coprova dans l’Hexagone (voir page 20), ou Eiroa (de père, fils à petite-fille) dans la société JRE (voir page 18), qui sont de la même famille que l’autre société dirigée par Christian Eiroa (voir Boutique, n° 93, printemps 2023, page 10). De son côté, la famille Vandermarliere, qui a acquis Oliva, relance également une vieille marque qui se prête très bien à une alliance avec du whisky : Aliados (voir pages 28 et 13). De même, Villiger est toujours dirigée par un Villiger, Heinrich qui a 93 ans, tout comme le cigarier Arnold André (voir page 13).
Si la famille est importante chez les planteurs de tabac et rouleurs de cigares, il en va de même chez les spécialistes de la vente au détail des vitoles... À l’image de la famille Yabas dans le Val-d’Oise, où le père Fermani tient un bar-tabac à Saint-Ouen- l’Aumône (voir page 36) et le fils Joël un établissement à Montmorency (voir page 40). La Bretagne n’est pas en reste, avec l’un des plus jeunes buralistes de France (voir page 40) : Hugo Henry, du haut de ses 19 ans, vient de reprendre avec sa mère un point de vente cigares à Lannion (Côtes-d’Armor). Enfin, Karine Ligonnière, qui tient un impor- tant établissement dans le Var, à Six-Fours-les-Plages, a créé avec son conjoint Sébastien Kurec une société de création ou rénovation de caves à cigares pour les buralistes (voir page 42). Autant d’histoires de familles...
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